Rien n’ébranle la confiance des consommateurs québécois (sauf la marijuana !)

Le sondage CanTrust 2017 donne une vue d'ensemble du niveau de confiance des consommateurs

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Montréal (Québec), le 15 mai 2017 — La société québécoise est reconnue comme étant ouverte et respirant la joie de vivre. Ces qualités transparaissent aussi lorsque l’on examine les résultats du sondage CanTrust 2017.

Plus que jamais auparavant, les consommateurs ont accès à des sources d’information multiples, et dans un monde où le phénomène des fausses nouvelles est malheureusement en croissance, il semble que rien n’ébranle le sentiment de confiance des Québécois.

Le sondage CanTrust est une étude réalisée à travers le pays pour le compte d’Environics Communications et son partenaire Capital-Image. Cette enquête annuelle, menée auprès de 1 500 Canadiens de 18 ans et plus, vise à mesurer le niveau de confiance envers diverses entités et sources d’information.

Cette année, les nouveaux arrivants, les femmes et les Québécois obtiennent les plus hauts niveaux de confiance au Canada. En revanche, les personnes vivant dans l’ouest Canadien sont les plus méfiantes envers la majorité des domaines sondés.

« Les données du sondage racontent une histoire unique, non pas de désespoir, mais plutôt d’espoir envers l’information que nous consommons, mais aussi vis-à-vis nos institutions et entreprises, qui malgré leurs impératifs commerciaux, sont perçues comme voulant faire le bien dans la société », note Silvie Letendre, vice-présidente principale de Capital-Image.

« Dans la province, comme au pays, les nombreux services publics dont nous jouissons semblent avoir favorisé notre fort sentiment de confiance envers les hôpitaux, les universités, et même, de façon plus surprenante, le gouvernement et les élus. Nous observons également une confiance relativement durable vis-à-vis les médias et plusieurs secteurs clés de l’économie, tels que les détaillants en alimentation, les pharmacies et les petites entreprises. »

Les fausses nouvelles et les crises d’entreprises ne font pas peur

Alors que le phénomène des fausses nouvelles semble être de plus en plus répandu, la confiance des Québécois envers les sources de nouvelles, et notamment celles trouvées sur le web, n’a pas été ébranlée. En effet, bien que le contenu éditorial soit la source d’information la plus privilégiée (39 %) lorsque vient le temps de suivre l’actualité, le bouche-à-oreille arrive au deuxième rang des sources de nouvelles préférées pour mieux s’informer (26 %).

De plus, près de la moitié des Québécois (48 %) ont plus confiance aux informations trouvées à l’aide de moteurs de recherche, que celles trouvées via les sites de nouvelles (19 %) comme Radio-Canada et La Presse+.

Les Québécois ont généralement le pardon plus facile que les résidents des autres provinces concernant les frasques de grandes entreprises délinquantes. Par exemple, l’étude révèle que 46 % de la population québécoise estime que les téléphones intelligents Samsung sont des produits de grande qualité. 

Il en va de même pour la marque de voitures Volkswagen qui reçoit un taux de confiance de 31 %. À noter qu’au moment de l’étude en janvier dernier, et avant que le fleuron québécois fasse les manchettes, Bombardier se trouvait parmi les entreprises ayant le plus haut taux de confiance, soit 50 %.

Alors que l’on pourrait penser que la qualité des produits suffit pour gagner la confiance des consommateurs québécois, l’étude révèle que ce sont en fait les entreprises qui génèrent des emplois et qui investissent dans les collectivités (73 %), celles dont les hauts dirigeants communiquent de façon transparente et qui demeurent accessibles (71%) et enfin, les entreprises appartenant à des Canadiens (69 %) qui ont vraiment la côte.

Le Québec sous l’influence de la marijuana

À travers l’histoire, il est rare que nous assistions à l’émergence d’une industrie entièrement nouvelle. Ces nouveaux secteurs d’activité sont souvent créés par des avancées technologiques (par exemple, les téléphones mobiles) ou des découvertes majeures (par exemple, des percées médicales).

Parfois, ce sont des changements réglementaires qui peuvent donner naissance à une nouvelle industrie et c’est justement le cas avec la légalisation éminente de la marijuana au Canada. L’arrivée d’une nouvelle industrie est généralement suivie d’une période de lune de miel et d’optimisme. Par contre, l’industrie de la marijuana suscite les niveaux de confiance les plus bas selon le sondage.

Ainsi, cette année, le sondage CanTrust s’est aussi penché sur la confiance des consommateurs à l’égard des différentes industries, dont celle de la marijuana. Lorsque les répondants ont dû établir leur niveau global de confiance envers différents secteurs, les Québécois ont démontré les niveaux de confiance les plus élevés envers les universités, les collèges (70 %) et les hôpitaux (58 %), alors que les producteurs de marijuana ont récolté le plus faible taux de confiance avec 10 %.

Alors que l’industrie du cannabis est en pleine émergence, l’étude démontre qu’il reste encore beaucoup de travail à faire pour que la population se sente en confiance.

En effet, lorsque demandé qui devrait établir les prix de la marijuana utilisée à des fins médicales, 40 % des répondants ont déclaré « aucune de ces réponses ». Malgré tout, le gouvernement fédéral obtient 40 % de confiance, suivi des pharmacies (35 %) et du gouvernement provincial (35 %).

Il est d’ailleurs intéressant de noter que les Québécois ont plus confiance en les pharmacies que dans le reste du pays (35 % vs. 28 %). Les entreprises et fabricants de marijuana obtiennent les plus bas scores avec 17 %, ce qui place les gouvernements dans une position précaire à mesure que les procédures de légalisation avancent.

Autres données québécoises du sondage CanTrust 2017

  • Les entreprises qui offrent des échantillons de produit ou des essais gratuits de services, ainsi que les recommandations provenant de connaissances, obtiennent les meilleurs taux de confiance de consommateurs (67 %).
  • Les Québécois accordent plus d’importance que la moyenne canadienne aux dirigeants qui utilisent les médias sociaux pour communiquer (34 % vs. 29 %).
  • 78 % des répondants québécois ayant le français comme langue maternelle consomment les nouvelles en français.
  • Les médias (60 %), les OSBL (60 %) et les PME (55 %) sont les entités qui obtiennent les meilleurs taux de confiance des Québécois.
  • Les Québécois font plus confiance aux médias (60 % vs. 50 %) et aux grandes entreprises (41 % vs. 27 %) que la moyenne canadienne.

À propos du sondage CanTrust 2017

Le sondage CanTrust 2017 a été réalisé pour la firme Environics Communications. Il examine les perceptions et les préférences des Canadiens en ce qui a trait à la consommation de l’information et la confiance qu’ils accordent aux sources ainsi que les opinions qu’ils jugent les plus dignes de confiance. Les données recueillies sont basées sur une enquête en ligne d’un échantillon de 1 500 Canadiens de 18 ans et plus, menée du 16 au 26 janvier 2017. L’échantillon est représentatif de la population canadienne au niveau national ainsi que par région, âge et sexe.

Pour plus d’informations, visitez le CanTrustIndex.ca (en anglais).

À propos de Capital-Image

Capital-Image est l’une des six plus importantes agences de communication à Montréal et possède une équipe polyvalente de 17 professionnels. Ses opérations sont certifiées A+, la norme québécoise de qualité professionnelle et de service pour les cabinets de relations publiques.

Fondée en 1989, l’agence offre des services en relations médias et influenceurs, développements de contenus (rédaction, graphisme, web et vidéo), médias sociaux, communication d’entreprise, gestion de réputation et de crises, événements spéciaux, promotions et communications internes. Au fil des années, elle s’est mérité plusieurs prix d’excellence en relations publiques. Elle a également été l’une des premières agences certifiées carboneutre à Montréal.

Depuis plus de 20 ans, Capital-Image est partenaire d’Environics Communications qui a des bureaux à Toronto, Ottawa et Washington et, plus récemment, du réseau WE (Waggener Edstrom Communications) qui compte 16 bureaux à l’échelle de la planète.